La chaux aérienne est un marqueur de l’évolution de l’agriculture, passant progressivement d’une fertilisation par la jachère sans intrant, à une fertilisation plus efficace, grâce aux apports de chaux en complément des amendements organiques puis des engrais.

Le chaulage a toutefois évolué : Le mode d’épandage, la qualité des produits et les doses d’apport ont largement évolués avec l’expertise des techniciens, des agronomes, des producteurs de chaux comme en témoignent les travaux scientifiques du Comifer et de normalisation du BN Ferti.

La forte progression des rendements agricoles a engendré une forte exportation des réserves calciques et une augmentation générale de l’acidité des surfaces agricoles.

Les parcelles suffisamment chaulées ont préservées un bon état physico-chimique, résistant ainsi à la culture intensive et aux pluies acides, elles ont aussi, grâce à la qualité de leur état physico chimique, été capable d’entrer avec succès dans l’ère de la fertilisation raisonnée.

La Chaux a accompagné l’histoire de l’agriculture. Elle sera toujours essentielle demain pour répondre aux nouveaux enjeux : Préserver la fertilité des sols dans un contexte de fortes demandes alimentaires annoncées par le FAO mais dans le respect des contraintes environnementales.